• En ce temps-là, il gelait à pierre fendre toute l'année, mais un homme, un homme banal, savait qu'il ne ferait pas eternellement froid. Il rêvait chaque nuit de pierres magiques, brûlantes et fumantes, que l'on trouverait dans un autre pays, un autre monde. Cet homme, qui a 43 ans, prend la décision d'aller chercher ces pierres qui le réchaufferaient... Il se mit à penser à des mondes parallèles, des pays magiques, et surtout aux contes de fées de son enfance. Il ne savait pas encore où aller, mais il partirait. Donc, il lui fallait un plan, pour trouver celui-ci, il se rendit à la bibliothèque municipale, et eut bientôt contentement, un plan glissé entre deux pages d'un atlas lui indiquait la route à suivre. Il le photocopia et remit l'original à sa place. Quand il lut le plan pour partir, il vit ces mots : " Vous allez pénétrer dans un monde magique, qui ne figure sur aucune autre carte que celle ci. Vous ne rencontrerez personne et vous ne pourrez y retourner une seconde fois ". Il prit le plan et marcha sur un chemin tarabiscoté tout le long du jour, mais il n'arriva pas à la forêt géante, première étape vers les pierres magiques. Il campa sous un arbre esseulé. Le lendemain, il reprit sa route. En marchant d'un pas guilleret et rythmé, Gaspard Hamelin, l'homme dont e vous parle, sentit une nouvelle vie l'animer. Il marchait vite, et arriva à la forêt géante bientôt. Il y entra et se vit entouré d'une jungle luxuriante. Son regard fut attiré par un rayon violet qui filtrait à travers les arbres, mais il n'y attacha que peu d'importance. Il continua sa route tant bien que mal dans cette étrange forêt... Il entendit soudain un grognement derrière lui. Terrifié par l'ours titanesque qui se dressait derrière lui, il courut à toutes ambes pour échapper à la mort. Il sema l'ours qui le chercha un peu dans les environs, puis qui partit, dépité. Il vit des spécimens rares, des mouches qui nageaient et des iguanes ailés pendant quelques mètres, puis émergea de cet endroit de cauchemard. Il dormit paisiblement jusqu'au jour. Il partit vers les pics bleu de l'himalayen, dès le matin. Il les vit de plus près en se rapprochant, et ils étaient magnifiques. Ils étaient bien bleus, mais d'un bleu nacré irisé d'une multitude de couleurs, qui descendaient en vaguelettes le long de leurs flancs polis et glacés, au fur et à mesure que le soleil montait ou descendait dans le ciel. Ils étaient dressés comme des épées tendues vers la gloire, fiers tant qu'ils le pouvaient de leur beauté attirante. Gaspard grimpa avec courage et détermination ces falaises mortelles. Il rencontra l'abominable Yéti des neiges, et fit le reste du trajet au pas de course. Il se reposa dès qu'il le put et dormit comme une souche jusqu'a midi. Il partit à une heure et demie. Comme il faisait à nouveau chaud passé les pics, il se tressa un chapeau en feuilles de bananier. Quand Gaspard arriva vers le volcan, il entendit un puissant ronflement : le volcan endormi était endormi, il ne fallait pas le réveiller !! Gaspard marcha le plus silencieusement possible, mais réveilla le volcan en marchant sur un de ses bras de lave. Ce dernier, furieux, se mit à cracher de son feu liquide. Gaspard courut, et heureusement qu'il avait son chapeau, car il avait recu un peu de salive incandescente de volcan sur la tête. A son grand étonemment, le chapeau résista à la lave. Il se dépêcha tout de même. Il marcha jusqu'à un endroit s^r et s'assit sur une pierre. Mais il se releva aussitôt, les fesses fumantes. Il se réjouit, car il avait trouvé les pierres magiques ! Il en prit deux, et sitôt qu'il les avait mises dans son sac qu'il se retrouva chez lui, une pierre dans la cheminée et l'autre dehors. Quand il sortit pour la récupérer, il la vit briller d'un rayon violet, semblable à celui dans la forêt, et le paysage se transforma, plus de froid ni de neige, seulement chaleur et bonheur. Il ne la retira pas, comprenant qu'elle fournirait cette chaleur tant qu'elle serait dehors. Gaspard vécut heureux avec sa pierre magique pendant le restant de ses jours.

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  • Continuez ce début de texte. Le texte final ne devras pas excéder 20 lignes. Le premier aura droit à un lien vers le blog de son choix et 5 commentaires. Le deuxième seulement 5 commentaires et le troisième 2 commentaires.

    Nous étions en classe de français. Les minutes semblaient s'égrener au ralenti, comme du miel le long d'une cuillère. Je griffonnais un smiley dans la marge de mon cahier. Ce professeur avait l'art de vous endormir. Je somnolais quand la cloche sonna. Trop heureuse, je remballais mes affaires et en un éclair j'étais sortie. Mais je ne savais pas que ce qui m'attendait dehors était encore pire que ce qu'il y avait dedans...


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  • Les voyages sont comme des bateaux,
    On vogue sur les flots,
    On traverse la mer jusqu'au paradis,
    Tous les continents sont jolis.

    Les voyages sont comme des avions,
    Ca va vite, c'est pas long,
    Et pourtant, chaque souvenir,
    Nous fait sourire.

    Les voyages sont comme des trains,
    Accrochez vous bien,
    Le train numéro quatre mille deux cent vingt,
    Vous emmenera très loin.

    Mais il existe des voyages,
    Que l'on fait sans bouger,

    Quand on tourne les pages,

    D'une bande dessinée.

     

    Quand on lit un livre,

    On a l'impression de vivre,

    L'aventure de notre personnage préféré,

    Et toutes seules les pages se mettent à tourner...

     

    J'espère que vous savez lire comme ça,

    Car cette lecture là,

    Vous emmenera au delà des océans,

    L'air là bas sera un air sans avions,

    Car, même si c'est le même livre que vous lisez,

    Toujours les interprétations peuvent différer,

    Alors, amusez vous bien,

    Dans votre monde, monde lointain,

    Mais n'oubliez jamais,

    De vous réveiller.


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  • Les mots sont comme des enfants,
    Tu les aime,
    Tu les chéris,
    Et ils se plient à toutes tes envies.

    Mais ils sont des fois capricieux,
    Ils fuient la recherche que l'on mène sur eux,
    On a du mal à trouver la rime,
    Quand les mots s'en mêlent...

     

    Ils aussi un sens caché,

    Qui peut parfois dire plus que le mot lui même,

    Et assemblés,

    Ils forment un poème.

     

    Avec moi, les mots sont heureux,

    Quand j'ai l'inspiration, ils coulent à flot !

    Et même quand je ne veut,

    Ils coulent dans ma tête.

    Ils murmurent à mon oreille,

    Des histoires, des merveilles,
    La douce litanie,

    Qui forme la poésie.

    Le flot palpitant,

    D'un roman.

    L'ambiance angoissante,

    D'une série policière.

    Là, les mots me fuient, pour rimer avec angoissante,
    C'est pour moi une descente en enfer,
    La peur de la page blanche,
    La vie me montre un ciel austère.

    Tu le vois bien,
    Mes rimes déraillent,
    Et mes mains,
    Tremblotent sur le clavier.

    Les mots m'ont quittée,
    Ils sont fatigués,
    D'avoir murmuré,
    A mon oreille toute la journée.


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