• J'enrage, je suis encore chez moi. Je voudrais te donner un coup de poing, te faire fermer ta grande gueule. Les mots, c'est bien joli, mais ça ne vaut pas un bon bourre-pif. Je tremble de cette colère contenue. Toutes les années passées où j'ai gardé ma rancune pour les gens qui se sont moqués de moi, de ce que j'étais, j'étais moche, j'étais grosse, tout ça, c'est trop plein. Ca va éclater, et je plains sincèrement celui qui se le prendra sur la tête, sauf que toi, je ne te plaindrais pas.
    Et puis je doute que tu puisse me faire souffrir plus que je n'ai déjà souffert...

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  • Si je le voulais,
    Je pourrais te pousser,
    Toi qui est en équilibre,
    Instable, sur un seul pied.

    Sauf que je ne le veut pas,
    Ce n'est pas moi,
    Ni assassin, ni meurtrier,
    Car à jamais je le regretterais.

    Des fois, je suis subjugée,
    Par toi,
    Des fois je suis aveuglée,
    Par cette colère noire.

    Il fut des fois où je t'ai haï,
    Et d'autres adoré,
    Mais là je suis,
    Plutôt fachée.

    Non pas que tu y sois pour quelque chose,
    Mais je suis en colère,
    Et à trop haute dose,
    Il faut qu'elle se libère.

    Je me venge sur toi,
    Le seul que je peut atteindre,
    Avec des mots, des phrases,
    Des poèmes.

    Alors je te le dis,
    Mais n'écoute pas,
    Je te déteste,
    Je ne te supporte pas !

    J'ai envie de te tuer,
    De t'étriper, de t'égorger,
    De te pousser,
    De te faire tomber.

    Plouf ! dans les crocodiles !
    Il n'y a plus personne,
    Plouf ! dans les crocodiles !
    Et plus de Byron !

    Je veux te faire du mal,
    Je veut te porter,
    Le coup fatal,
    T'écrabouiller.

    Et si tu ne comprends,
    Toujours pas,
    Je te poursuivrais maintenant,
    ET TU TRéPASSERAS !

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  • Si j'étais un oiseau,
    Je volerais très haut,
    J'irais jusqu'aux cieux,
    Là où le ciel est encore plus bleu.

    Si j'étais un félin,
    Je courrais sans fin,
    Par la savane, par la plaine,
    Toute seule, en face-à-face avec moi-même.

    Si j'étais une souris,
    Je me faufilerais partout,
    Là où ça sent bon, là où il y a de la vie,
    Et puis du fromage à trous.

    Et si j'étais humaine,
    J'irais à l'école,
    Et je garderais pour moi,
    Toutes ces idées folles.

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  • Un mot réconfortant,
    Plein de compassion,
    Doux comme une caresse,
    Comme un instant d'ivresse.

    Comme un souffle dans vos cheveux,
    Comme un cadeau inéspéré,
    Un présent somptueux,
    Que seul peut donner,
    Celui qui sait parler.

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  • Tu resplendis le matin,
    Comme un caillou opalin,
    Tu me donnes des frissons,
    Comme le froid du glaçon,
    Et tu me réchauffe le coeur,
    De ta grande splendeur.

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