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Mais l'histoire commença à tourner au vinaigre quand mon imagination voulut mêler au récit un peu de ce romantisme qui m'écoeurait. " Il prit amoureusement sa main ". Rhhha, beurk ! Mais comment puis-je avoir de pareilles idées ?! C'était bon pour les nunuches qui attendaient toujours leur prince charmant ! Je préférais me réveiller plutôt que de subir un passage de ce genre. Pouf ! Envolé le bien-être de rêver à une histoire et à inventer la suite ! Mais d'où tenais-je cette horrible goût pour les histoires d'amour ? Mon inconscient aurait il une réserve de romantisme ? Impossible ! Mais je me réveillais tout de même, et le ronron du moteur ne parvint pas à me faire rendormir, tellement la peur de faire à nouveau ce cauchemard me tenaillais. Je voulus sortir un livre de mon sac, mais l'idée d'avoir pris un roman à l'eau de rose me retournait l'estomac. Je me résolus à regarder encore et encore les poteaux électriques défiler le long de la route. Je luttais contre le sommeil et contre l'envie de compter les poteaux, ce que je faisait à chaque fois, et je ne pouvais pas m'empêcher, dans ces cas là, de compter à voix haute. Puis, nous dûmes nous arrêter pour reprendre de l'essence. Je demandais à ma mère si je pouvais avoir un paquet de ces boules de gomme à l'eucalyptus, dont je raffolais. Elle acquiesca. Je choisis le plus gros paquet, qui avait une réduction de vingt pourcents et le tendais à la caissière. Elle passa le code barre et ma mère paya. J'ouvris hâtivement le paquet et pris une boule de gomme. Mhhh, que c'était bon, et ça me remontait le moral, après cet horrible cauchemard. Quand mes frères et soeurs virent l'énorme paquet que je rapportais, il y eut un boucan pas possible dans l'habitacle :
- Oh, tu m'en passe s'il te plaît ! (mon frangin)
- Grande soeur va grossir... (ma petite soeur, très perspicace)
- Chérie, tu n'aurais pas dû... (mon père, toujours restrictif)
- Taisez-vous sinon j'en donne à personne ! (moi)
Le silence se fit, et tout le monde se vit en train de mastiquer les boules de gomme quelques instants plus tard. Je serrais mon paquet fort contre moi, comme une peluche. Une douce odeur d'eucalyptus se diffusait dans la voiture. Et le voyage continua, avec la même lenteur et la même monotonie. Seule exception, un gros paquet de bonbons. On roula jusqu'a ce que la nuit tombe. Ce fut là le moment de sortir notre arme secrète.
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Texte de Mounette :
Que ce passait -il ? le Samu, et les pompiers étaient tous à prodiguer des soins à quatre de mes camarades, ils étaient allongés par terre, sans connaissance, j'entendis par un docteur, qu'il n'y avait plus rien à faire, ils étaient morts. Il y avait Eli, james, Mélinda et Marion. Comme j'étudiais le journalisme je cherchais à élucider ce drame inquiétant. Que c'était-il passé? ils étaient comme moi, somnolents et n'écoutaient pas trop le prof. Ils étaient sortis du cours avant moi et se trouvaient maintenant sur le trottoir. Abasourdie et inquiète, j'allais poser quelques questions pour en savoir plus. Je me rendis à l'hôpital, et après quelques menus renseignements, j'allais dans leur famille, bien décidée à fouiller dans leur vie de chacun. C'est à ma grande surprise que j'appris qu'ils participaient tous les quatre à un programme de recherches pharmaceutiques. Ils gagnaient de l'argent en testant de nouveaux produits.. Un frisson me parcouru le dos, drôles d'idées, ils n'avaient pas l'air de manquer d'argent pour tester les effets de ces produits dangereux. Je rédigeais mon premier article de presse et le coeur en peine je rentrais à la maison. Je suis sûre que l'on ne me prendras pas à ce jeu morbide.
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Texte de mama92chatillon :
Je me baladais en forêt quand soudain je vis un spectre, d’environ trois mètres de haut. Il portait un habit de femme : une robe à traine, comme une mariée, mais la longueur de ses cheveux me fit me poser des questions. Ses cheveux étaient très courts, inégalement coupés, de jais. Sa peau était pâle sur le corps et rouge sur le visage, comme si il avait été brûlé. Le soleil, derrière le spectre, transperçait la robe et je me rendis compte avec effroi que sous le buste, où l’on aurait dû voir deux grandes tiges dodues non-transparentes, c’était juste du tissu.
Ce spectre barrait mon chemin, je fis donc demi-tour, sans qu’aucun geste de sa part ne vînt me troubler. Je voulais rentrer chez moi, m’endormir pour faire un doux rêve. Mais il n’en fut pas ainsi. A chaque croisement de chemin, je voyais un morceau de la robe de ce spectre, parfois son visage, comme si il me fuyait, mais en me surveillant.
J’avais eut si peur, mais je me trouvais enfin chez moi, dans mon petit appartement. J’avais fermé la porte à double tour, hâtivement, les volets aussi. Je me fis une tisane avant de m’endormir sur le sofa. A mon réveil, je me trouvais dans une étrange petite pièce blanche, immaculée. Je ne voyais rien d’autre que tout ce blanc, je ne percevais aucune odeur. Le paradis, je m’y trouvais. Mais comment étais-je morte ? Un crime ? Un arrêt cardiaque ? Personne ne le sut ici. Je ne pus retourner en bas pour le savoir…
Texte de Mounette :
Cloé, c'est mon prénom, et je vais souvent rendre visite à mes grands parents que j'aime beaucoup et qui habitent une petite maison dans le département de l' Ain. J'aime ce coin, car c'est la nature, les arbres et la forêt. Je parti me balader en forêt toute seule, car ma copine n'était pas libre pour m'accompagner. A deux c'est pourtant beaucoup mieux. Je pris un chemin assez pentu, assez essouflée, j'arrivai au bout d'une heure de marche vers un endroit que je ne connaissais pas. Le chemin s'arrêtait presque, et devenait étroit et plein de ronces. il faisait sombre à cause de la végétation. Une pancarte à peine visible, usée par le temps, indiquait avec une flèche ici
"Le saut du moine" Bizarre! je ne me sentais pas très rassurée, mais curieuse de savoir ce que j'allais découvrir, je continuai à avancer, j'aperçu une corde qui descendait un peu plus bas, et qu'il fallait saisir pour arriver au saut du moine. Allez courage, je prenais la corde des deux mains et me retrouvais assise par terre vers une retenue d'eau très claire un gros rocher bouchait une partie de l'eau et c'était assez profond . Là était gravé sur une planchette en bois à demi cassée, la date du décès de ce moine, accident meurtre, la question était posée sans réponse, depuis ce jour cela reste une énigme? La nuit tombait il me fallait rentrer, pourvu que je retrouve mon chemin, ouf je remontai un petit sentier et au loin j'aperçu des maisons. J'allais sans doute me faire disputer d'arriver si tard, mais je suis certaine de ne plus jamais m’aventurer seule en forêt, cela me servira de leçon, j'ai eue trop peur.
Texte de MENEGMJFICTIONS :
L’automne s’approche, si près que nous sommes déjà à la fin de l’été. Dans le soir qui descend plus vite, les parfums lourds et secs du mois d’août exhalent maintenant une fraîcheur humide. Aux abords de la forêt, on reconnaît le piquant des pins, et les fumets de la soupe de feuilles roussies entassées dans les fossés de l’ombre.
Les mousses reverdissent, les brumes sont plus denses, il fait presque froid, à la fraîche du crépuscule.
Ce soir, c’est le brame attendu. Hier déjà, des voisins ont cerné un jeune cerf qui meuglait vers la Place du Daim. Il avait du souffle, nous ont-ils dit, émus, et nous avons pu l’approcher à une dizaine de mètres, avant qu’il ne nous sente. Ce soir, c’est décidé, nous irons, ai-je proposé à mon mari. Hélas, il lui reste tant à faire, il ne pourra ce soir, se libérer. Déçue, dépitée, je ronge mon frein, appuyée au chambranle de la porte du jardin. L’ombre de l’orée coupe l’horizon, juste au but du champ de maïs qui longe notre haie. Je suis seule, encore, j’attends, peut-être pourra-t-il finir plus tôt et nous pourrons aller là-bas.
L’oreille tendue, je guette les appels dans la nuit. Mais je n’entends rien, sinon la chouette. Parfois, une voiture passe sur la route, au ralenti, de l’allure de celle qui mène des chasseurs de brame, roulant très lentement, fenêtres ouvertes, et l’oreille à l’affût.
J’ai sursauté, mon vibreur dans la poche de mon pantalon m’a sortie de ma rêverie. Ma meilleure amie et son mari m’invitent à me joindre à eux. Je laisse un mot sur la table de la cuisine, je prends mes bottes et ma veste, et déjà, je suis devant la maison. J’ai retrouvé ma gaité, mon envie de retrouver la forêt, silencieusement installée sous une couverture, sous le ciel qui, cette nuit, sera merveilleusement enluminé du blanc scintillant des étoiles. Michel conduit, il connaît tous les coins. Un des meilleurs, selon lui, est le Carrefour du Chevreuil. C’est aussi ce que pense mon mari, dont je ne sais s’il est rentré, à présent, car j’ai coupé mon portable. Voilà, nous y sommes, le moteur au ralenti, nous prenons place derrière deux autres véhicules tous feux éteints. ? Tiens, on dirait la voiture de Frédéric?, s’étonne Mimi, en chuchotant. Je jette un regard machinal, mais si, c’est bien la nôtre. Veillant à ne faire que le strict bruit minimum, pour ne pas risquer d’effaroucher un chevreuil à l’approche, je sors de la voiture pour me diriger vers la 307. D’un peu plus près, je pense m’être trompée, car il y a un couple enlacé, très enlacé, quasiment à deux derrière le volant. Un brame terrifiant résonne à quelques mètres, de surprise et même, d’une crainte folle devant ce cri de gorge profondément primitif, je crie moi-même, d’un son bref, tout de suite refoulé. Mais il est trop tard, ce chevreuil ne se fera plus entendre ce soir, pas de si près. Et l’homme dans la voiture s’est écarté de sa compagne.
Dans l’obscurité à laquelle mes yeux se sont habitués, je croise le regard de mon mari.Texte de caramel et noisette :
Je me promène dans les bois. Soudain, j'entends du bruit : je me retourne mais je ne vois un rien. Je continu. Je ré entent je me retourne : un lapin me saute dessus. Je le remets par terre. Je rentre à la maison. En ouvrant la porte, le lapin qui ma suivi entre. Je n'ai pas le temps de lui dire que le téléphone sonne :
- adopte le lapin !
- qui est à l'appareil ? dit-je
-quelqu'un. Adopte le lapin !
Et la personne raccrocha. Alors, j'ai adopté le lapin et nous sommes devenus de bons amis.Texte de gameoverx :
Je me balladais dans la foret,pour me caché,vuu que je devais prendre ma dose d'héro.Je suis aller me caché derieère un arbre pour que personne me voie,je chauffer ma dose sur ma cuillère,la mi dans ma seringue,j'ai prié.Prié le seigneur de me laisser aller au paradis.Je pris mon bras,j'ai planté la seringue qui contenais l'équivalent de 5doses d'héroïne. J'avais pris pour réussir l'ovedose,j'ai plenté ma seringue je suis partie j'ai pleuré,je suis tombée pour ne jamais me réveiller.
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Je me réveillais. Un cahot de la route m'envoya valdinguer sur ma petite soeur, qui se mit à pleurer. Je vérifiais que tout allais bien et regardais par la fenêtre. La campagne, toujours la campagne. Des champs moissonnés à n'en plus finir. La route n'était plus goudronnée, c'était de la terre. Des cailloux gros comme le poing étaient tassés sur la chaussée, comme un dos-d'âne. La voiture fit un vol plané, et comme l'atterrissage ne fut pas très amorti, ma petite soeur recommença à pleurer. Bonté divine, ne pouvait-on pas méditer en silence ?! D'abord, le papotage des parents, patati, patata, boulot, maison, fric, voiture, ça n'en finissait plus. Mais quand je crus que le silence allait enfin pouvoir s'installer, le portable de mon grand frère sonna. C'était sa petite amie. A ce point là, j'étais sûre que le voyage serait toujours et définitivement bruyant. J'apréhendais à le faire, mais je fermais mon oreille interne et le silence de mon esprit se diffusa partout en moi. Je fermais les yeux. Puis, comme je l'espérais, les mots, qui ne supportent pas le bruit que l'on fait en parlant, timidement, vinrent. Ils chuchotèrent des histoires fantastiques à mes oreilles, et je me laissait bercer par le doux murmure des contes de fées, pour finir par replonger dans le sommeil. Je somnolais doucement quand un juron me sortit de ma rêverie. Mon idiot de grand frère avait fait tomber son portable, et ce dernier était en miettes. Miracle ! me disais-je. Pas pour longtemps, car quand ma mère vit ce qu'il restait du précieux appareil, elle se mit à hurler sur mon frangin avec une puissance suffisante pour réveiller un mort. Je ne pouvais plus fermer mes oreilles, elles étaient déjà hermétiquement scellées ! Alors, je hurlais à pleins poumons sur toute ma famille :
- Bon sang, quand vous tairez-vous ? On ne peut pas se reposer en silence ?!
- Il semblerait que l'on ne puisse pas, fit mon frangin en montrant maman, mais si tu pouvais aider à la baillonner tu ne serais pas de trop !
- Soit. me tournant vers ma mère. Maman, peut tu te taire, tu lui passeras un savon plus tard. Merci et BONNE NUIT !
Toute la famille se tut, et le seul son audible fut le ronronnement du moteur. Ahhhh, enfin du silence ! Mais après tout ce boucan, ma colère contre le bruit n'était toujours pas apaisée. Je me résignais donc à regarder les arbres défiler. Des platanes. Là, même la ville avait transplanté les éternels platanes. Je sombrais pourtant dans cette transe étrange dans lesquels certains de mes souvenirs faisaient surface sous forme de film. Des images sans son. J'étais bercée pourtant par le film très spécial des histoires que j'avais l'habitude de lire. Un film qui se crée dans la tête quand on lit une histoire. On invente les personnages, on leur donne l'aspect qui leur convient en fonction de leur caractère. Mais si l'histoire est la même, tout peut différer, en fonction des personnes. Le livre que je voyais était Le fantôme de l'opéra, de Gaston Leroux. Mais je ne l'avait pas terminé ! Alors là, mon imagination débordante pris la relève, et écrivit la fin de l'histoire. Mais qui sait si c'est comme ça que cela devait se passer...
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