• Des cascades de couleur turquoise, un soleil jeune miel, des arbres vert émeraude, les troncs d'un marron uni, le ciel d'un bleu saphir sans égale ! On aurait dit un paysage parfait. Mais, au milieu de cette végétation luxuriante, d'étranges animaux rôdaient... Des sortes de tigres blancs à dents de sabre, des crocs en cristal pur, des ailes faites de plumes en métal, des yeux jaunes et luisants. C'était les Tréüs. Des chasseurs sans pitié, redoutables, mais trahis par leur regard de braise. Pas une seule trace d'herbivores. Mais vu le nombre de prédateurs à cet endroit, il ne devait plus y en avoir beaucoup ! La tête me tournait, toutes ces couleurs étaient trop vives ! Mais alors, ce que j'avais vu dans le tunnel.... ? C'était ces bêtes-là ?! Mon dieu, sauvez-moi ! Je devais trouver un abri, et vite ! Je me hissais hors de l'eau et cherchais du regard une grotte. Un trou dans la falaise me décida. C'était un peu haut, mais ça valait le coup. Je m'accrochais, et , de prise en prise, j'arrivais à ce trou dans la paroi. Je m'apprêtais à entrer quand un rugissement formidable retentit. Un Tréüs rentrait ! C'était son nid ! Il feula, et, pour ne pas finir sous sa patte aux griffes acérées, je lâchais tout. Je me laissais tomber, tomber, tomber... La chute me parut infinie... Je fus alors happé par une sorte de chose gluante et visqueuse. Plus je me débattais, plus je m'emmêlais ! J'essayais de reprendre mon calme. Un animal faisait des choses similaires chez nous. Ah oui ! l'araignée ! A peine avais-je formulé cette pensée qu'une veuve noire de la taille d'un camion arrivait...


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  •  Ces deux yeux jaunes appartenaient sûrement à un animal. Mais ce qui m'inquiétait le plus maintenant, c'étais le grognement. Qui pouvait bien grogner comme ça ? Certainement pas un chat ! La nature inconnue de cette chose me terrifiait plus encore, et je n'étais vraiment pas sûr de vouloir savoir à quelle race elle appartenait, car ce ne serait qu'une fois passée à l'attaque que j'envisagerais de percer à jour son identité, si j'étais encore vivant. Un pas, un autre... Malgré le feutré du chuintement de sa patte de velours, c'était à chaque fois le gong de mes funérailles qui sonnait à mes oreilles. Je me relevais, doucement, très doucement... Je tournais, et, comme sur un ring, deux adversaires se tournant autour. Puis, quand j'eus fait un demi-cercle, je me mis à courir. Pas vers le monstre, mais vers là où j'allais au départ. Je courais à en perdre haleine, mes poumons me brûlaient, mon souffle était heurté, erratique. Je courais toujours, mes jambes et mes pieds me cuisaient, mais je ne m'arrêtais pas. Je fermais les yeux, continuais à courir. Avec mon souffle, j'avais l'impression que toute ma vie s'en allait... Puis, une lumière apparut au bout du tunnel, et, au dernier pas que je fis, mon pied plongea dans de l'eau. Je me trouvais happé sous une cascade ! Je nageais, l'oxygène me manquait. Je me dis :

    - Cette fois, c'est la bonne ! Tu vas mourir mon vieux !

    Mais mon corps s'y refusait. Après une lutte contre les éléments durant laquelle je crus mourir maintes fois, j'émergeais. J'étais passé de l'autre côté de la cascade ! Et que m'attendait-il là-bas ? J'étais en train de le découvrir...


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  • Las flores como,

    Pintitas de pintura,

    Azul, verde o rojo,

    Es una fantastica mezcla.

     

    Con verde y grandes hojas,

    Con el blanco puro,

    Con pintitas violeta,

    O el eternal rojo.

     

    Son las flores de la primavera,

    Que encantan nuestros ojos y nuestros corazones,

    Son las flores de la primavera,

    Que no estan arrugadas.

     

    Las flores en una maceta,

    O en un jardin,

    Esta flor, o esa planta,

    Sus vidas no tienen fin.


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  • Le noir, toujours le noir. Le tunnel n'en finissait pas... Je devenais fou ! Je perdais mes repères ! Pas une lumière, pas un son, à part les battements précipités de mon coeur et le bruit de mes pas. Ma respiration, que je devinais bruyante, s'emballa. Un son ! Un raclement ! Mon oreille ne m'avait pas trompé ! Deux yeux jaunes apparurent soudain. Je reculais instinctivement. Deux yeux jaunes, qui me fixaient, sans ciller. Je reculais encore, mais trébuchais. Les yeux s'approchaient. Je rampais à reculons, sans cesser de regarder ces deux globes luisant dans la nuit. Ah ! que le noir me paraissait accueillant maintenant ! Le yeux avançaient toujours, encore et encore... Plus ils s'approchaient, plus ils devenaient brillants, lumineux. Mais quel était donc cet étrange maléfice ? Je prenais mon courage à deux mains (tremblantes) et disais d'un ton que j'espérais assuré :

    - Qui êtes vous ?

    Un grognement sourd me répondit.

    A ce point là, j'étais sûr que je n'étais pas en présence de quelqu'un mais de quelquechose...


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