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    Le Monstre...

    Lucien s’est fait capturer par un noble. Celui-ci l’a jeté au cachot et veut le sacrifier dans une arène aux lions.<o:p></o:p>

    Lucien commença par faire le tour de la pièce. C’était une cellule sombre, humide et froide. Les murs de pierre grise suintaient d’humidité, de la mousse commençait à pousser. Sur le sol dur, il n’y avait qu’une maigre paillasse. Par la meurtrière filtraient quelques rayons de lune. Le ciel d’un noir d’encre était encombré de nuages de cendre. La porte du cachot était en bois grossier plein d’échardes. Les côtés étaient bardés de fer, la serrure était complexe, et la petite ouverture pour passer la maigre ration auquel il avait droit était ouverte, mais il ne s’y risqua pas : les gardes prenaient un malin plaisir à écraser de leurs lourdes bottes tout ce qui sortait des geôles. Accrochées au mur, des chaines pendouillaient, enserrant les os des anciens prisonniers. Dans l’obscurité, des bruits se firent entendre. Un souffle rauque apportant une odeur de chair en décomposition. Un raclement contre la pierre, grinçant, long, sinistre… Lucien se dit qu’il fallait mieux reculer, et bien lui en prit, car, peu à peu, sortant lentement de l’ombre, une créature hideuse et pleine de crocs avança vers lui. C’était un mélange de chien, de requin, d’aigle et de crocodile. Il avait le corps d’un chien, les trois rangées de dents du requin blanc, les griffes aussi acérées que les serres d’un aigle, ainsi que la queue du crocodile. Son pelage était taché de sang, de boue, et d’autres choses qu’il ne valait mieux pas analyser. La créature grogna, gronda, un roulement sourd venant des tréfonds de sa gorge se fit entendre. Dans la cellule soudainement devenue silencieuse, les deux adversaires se tournaient autour. L’hybride se prépara à attaquer. Il bondit, cherchant à sauter à la gorge de Lucien, qu’il voyait comme un joli steak à pattes. Il fut stoppé net dans son élan, par une chaine qui portait de nombreuses marques de dents. La créature hurla sa rage dans l’air froid. Lucien, tétanisé par la peur, osait à peine respirer. Puis, un garde donna un coup de pied dans la porte et cria :<o:p></o:p>

    -   « Couché Bruton ! »<o:p></o:p>

    Le molosse se recoucha, mais ses yeux verts et luisants ne quittèrent pas Lucien. <o:p></o:p>


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  • Qwilleran était chez lui, dans sa grange rénovée, quand un remue-ménage se fit entendre, à l'étage supérieur. Lui qui espérait lire son nouveau livre fut déçu. Il grimpa à l'étage, et, sur son lit totalement dévasté, Koko qui faisait sa toilette.

    - Ah, les chats !!

    Il chassa Koko du lit et le refit tant bien que mal, le ménage n'étant pas son fort. Quand il redescendit, Koko était assis sur le gros dictionnaire, qui leur servait de jeu. Cette fois, Koko trouva un mot tout à fait anodin: saucisse.

    - Tu régresses, Koko, je te croyais moins gourmand !

    Mais, en parlant de gourmandise, il sentit son estomac protester. Il prit donc son blouson, sa casquette et partit pour le Dimsdale Dinner. Là, il prit des saucisses avec un oeuf au plat. Il ne résista pas à une petite part de tarte aux pommes pour le dessert. Quand il rentra  chez lui, Koko était toujours sur le dictionnaire. Qwilleran joua donc avec Koko. Celui-ci trouva des mots tout à fait normaux: couteau, fourchette, assiette, saucisse (encore) et crime, le dernier étant un peu moins banal. 

    Qwilleran ne se méfia pas et continua sa vie comme si de rien n'était. Il fixa un rendez-vous avec Polly au Chez Pompette et lut un chapitre du livre qu'il avait récemment acheté chez son ami le libraire. Quand vint l'heure de se rendre au restaurant, il conseilla à Koko de se tenir tranquille. Le diner se déroula sans encombres, mais trop banal à son goût. Tout ce que lui racontait Polly manquait de pétillant, de vie, de joie. C'était le récit d'une vie froide, calculée, morne, banale et sans aucune attrait. Il commençait à sérieusement s'ennuyer. Ce fut avec soulagement qu'il rentra chez lui. Sentiment partagé, car ses chats l'accueillirent à grands renforts de miaulements. Il leur servit des Kabibbles, invention d'une grand-mère dynamique et joyeuse nommée Célia. Cette dernière l'avait aidé lors d'une de ses enquêtes, puis, Qwilleran voyant son efficacité, l'avait "engagée" pour d'autres services. Koko et Yom-Yom l'appréciaient aussi, car elle avait inventé les fameuses Kabibbles. Pour en revenir à nos moutons, elle était aimée de tous, autant à cause de sa bonne humeur à toute épreuve que d'un point de vue gustatif.

    Donc, après les Kabibbles, un peu de lecture à haute voix. Qwilleran prit son livre, mais Koko n'était pas là. Comment commencer sans le plus attentif de nos deux spectateurs, Yom-Yom se prélassant paresseusement sur les genoux de Qwilleran. Koko était sur une étagère, et il frotta sa truffe contre la reliure d'un livre que Qwilleran n'avait jamais ouvert, un cadeau de..., eh bien il ne savait plus qui. Bref, il n'en connaisait ni le titre ni l'auteur. Ce n'était pas un classique, car il se nommait : Peggy Sue et les Fantômes, le jour du chien bleu. De Brussolo, Serge Brussolo. Avant toute chose, Qwilleran se demanda pourquoi diantre Koko avait choisi ce livre. Il prit le livre , et commença à le lire à haute voix. Il fut tellement pris par l'histoire qu'il en oublia ses cordes vocales. Jamais livre ne fut plus intéressant. Ce fut Koko qui le sortit de sa transe. Un miaulement grave et impétueux sorti des tréfonds de sa poitrine qui surprit Qwilleran. Celui-ci s'excusa, puis ferma le livre. Il sortit, et, son estomac grondant, il prit la direction du Owen's Place. Le service n'était pas encore très au point, mais la cuisine , aaaahhhhhh ! Une pure merveille ! Un spectacle gustatif !

    Qwilleran songea que, en vérité, Owen Bowen n'avait en rien aidé à la popularité du restaurant, ni à la sienne d'ailleurs. Le nom d'Owen's Place était donc un peu déplacé. Sa femme, aux fourneaux autant qu'avec les gens, était appréciée. Son mari, lui, avait tout de suite commencé à se plaindre, voulant changer le nom même de la fierté du comté de Moose : La grande dune. Il avait préféré la Falaise blanche, ce qui était un peu trop pompeux au goût des habitants de la région. Ou encore, quand le journal avait cité l'emménagement de personnes du Pays d'en bas et la reprise du restaurant chinois, Owen Bowen était venu se plaindre car le journal ne mentionnait ni le prix des entrées, ni la liste des desserts.

    Sa femme s'adaptait très bien à la bonne humeur du comté, où tout le monde (ou presque) était ami. On se rendait des services, on s'invitait, on papotait, bref, on était content. Son mari, lui, ne s'accomodait pas de tout cela. Quand quelqu'un lui proposait de le racompagner chez lui, il le prenait mal et répondait :

    - Je suis encore capable de marcher, contrairement à ce que tout le monde pense ici !

    Et il s'en allait, vexé comme un pou. Il ne décolérait pas avant que sa femme lui dise que s'il n'était pas sympathique avec les clients, ceux-ci ne viendraient plus, et plus d'argent par la même occasion. Ces deux petits mots, plus d'argent, avaient le don de calmer automatiquement Owen, mais si on rajoutait encore devant plus, il devenait excité comme une pucelle, une pile chargée à bloc, un ressort sur pieds, et aussi un éléphant dans un magasin de porcelaine (c'est d'ailleurs ainsi qu'Arnold récupéra ses objets en cristal, en mille morceaux, suite à une montée d'adrénaline soudaine de la part d'Owen).

    Qwilleran dîna donc, et rentré chez lui, un livre était par terre. Peggy Sue et les Fantômes, le sommeil du démon. Le tome numéro deux. A croire qu'il avait toute la série. Il vérifia. En effet il avait toute la série de Peggy Sue et les Fantômes. Il ne savait pas d'ou ces livres sortaient, ni qui les avaient mis là. Peut-être une discrète attention de Polly, la bibliothécaire, pour se faire pardonner l'ennuyeux dîner de la veille ? Ou peut-être était-ce dans un des cartons de livres qu'Eddington lui avait vendu ? Ou ??? Il y avait des tonnes de possibilités pour une seule question : Qui avait déposé ici tous ces livres? Et Qwilleran était certain que ce n'était pas lui, jamais il n'aurait acheté un livre au titre si rocambolesque. Mais, après mûre réflexion, maintenant, il en achèterai bien, des livres dans ce genre-là.

    Il prit le livre, et le rangea à côté du tome numéro un, qu'il avait presque fini. Koko avait dû anticiper la fin du premier tome, mais pour savoir comment il savait que ce livre était là, mystère et boule de gomme.

    - " Encore le coup de la voyance, songea Qwilleran. Ah, ce chat !"

    Puis il prit le premier tome, qu'il s'efforça de finir à haute voix. Les chats étaient aussi passionnés par l'histoire que lui. Quand la première aventure de Peggy Sue fut finie (un peu trop vite à leur goût), un bruit sourd se fit entendre. Puis un miaulement puissant. Le deuxième tome était par terre, et Koko voulait dire qu'il voulait écouter la suite des aventures de Peggy. Jamais Koko ne s'était manifesté aussi clairement. Ca devait beaucoup lui plaire... Qwilleran, qui avait encore plus envie de lire le livre, dit pourtant qu'il devrait écrire sa chronique. Celle-ci se porta, comme par hasard, sur les auteurs prodiges pas très connus. Elle eut beaucoup de succès, tout le monde parlait d'auteurs tels que Brussolo, mais aussi Alan Snow, Timothée de Fombelle, Erin Hunter, Sophie Audouin Mamikonian et bien d'autres. Les auteurs, surpris par tant de ventes, avaient cherché un peu et avaient eu une réponse : Qwilleran. Celui-ci avait donc sur le dos deux types de remerciements : celui des auteurs, pour la publicité, et celui des gens qui avaient découvert le "livre le plus passionnant de l'univers" ou le "roman le plus fabuleux du monde" et d'autres choses dans le genre.

    Par contre, la bibliothèque ne reçut plus aucune visite. Polly déséspérait de voir quelqu'un. Ce fut Qwilleran qui vint, pour lui annoncer une mauvaise nouvelle : la rupture. Ce ne fut pas trop dur à encaisser, car ils n'étaient pas trop proches l'un de l'autre. Ils resteraient amis et pas plus. Qwilleran avair besoin de quelqu'un de plus vivant, de plus joyeux, de plus surprenant, avec une pointe d'innatendu, car la banalité de Polly l'avait ennuyé au plus haut point lors de leur dernier dîner. Polly accepta et essaya de faire contre mauvaise fortune bon coeur et invita Qwilleran au restaurant. Avec un "pour fêter notre amitié" un peu ironique, ils partirent. Le dîner fut gênant pour Qwilleran, car Polly l'assaillait de questions sur pourquoi voulait-il la quitter ? Qwilleran lui dit qu'il s'ennuyait en sa compagnie et qu'elle ne le croyait jamais à propos de Koko. Il la planta là, seule avec un billet de cinquante dollars.

    Chez lui, il repensa à la soirée, et se dit qu'il avait été un peu dur avec Polly. Puis, comme une girouette, il pensa qu'il devait le lui dire en face, mettant fin au doute,... et à l'espoir par la même occasion. Il se dit que la nuit portait conseil, et il alla se coucher.

    Le lendemain matin, il opta pour une lettre soigneusement rédigée, qui contenait, malgré elle, des mots assassins. Qwilleran prévoyait de rendre visite à Mildred et Arch Riker pendant la matinée, pour savoir si le livre qu'ils avaient découvertleur plaisait. En effet, tous deux étaient tombés sous le charme d'un livre d'énigmes et d'aventure : Ulysse Moore. Il dut vite abandonner son idée, car Koko miaula et le tome deux de Peggy Sue et les fantômes tomba par terre. Avec une résignation feinte, il le prit et, s'installant confortablement dans son fauteuil, il commença à lire.

    Vers midi, il ferma le livre et annonça qu'il irait au Pâtés Gâtés, et que, s'il n'avait pas trop faim, il rapporterai aux chats un bout de pâté. Ceux-ci se virent pousser une auréole sur la tête, et Qwilleran un appétit d'oiseau. Il ne leur résistait jamais quand Yom-Yom lui faisait les yeux doux.

    Il déjeuna, et ô combien ce fut difficile pour lui de résister au petit bout de pâté qu'il lui restait dans son assiette. Mais quel bonheur de voir Koko et Yom-Yom heureux !

    Bon, c'était bien tout ça, mais sa chronique n'allait pas s'écrire toute seule. Il était un peu à court de sujet, déjà qu'avant il n'y en avait pas beaucoup... Ca lui donna une idée. Il allait publier un article demandant aux gens des idées de sujets pour sa chronique, et, à coup sûr, les admiratrices allaient rappliquer. Et sa chronique se porta sur la (très) grande participation des lecteurs du journal, qui, chaque semaine, envoyaient des monceaux de cartes postales à Qwilleran pour le féliciter sur sa chronique. S'il commencait la collection de cartes, il aurait en un an la collection la plus fournie et variée de l'univers ! Entre les vieilles dames et les jeunes fans, elle ne manquerait pas de diversité, sa collection. Mais de toute façon, il n'en avait pas alors...

    En passant il acheta les journal. A la une, il y avait la disparition de Magnus Hawley. Il alla parler à Arch.
    - Magnus a diparu ?
    - Oui, lui répondit Riker. Ca fait déjà trois jours que l'on est sans nouvelles de lui. Au début, sa femme n'a fait qu'alerter le poste de police. Mais si tu lui en parles maintenant, elle fond en larmes et tu risques de te noyer ! Doris est aparemment quelqu'un de sensible.
    - Comment avez vous appris ça ?
    - WPKX.
    - Oh. Mais pourquoi le mettez-vous dans le journal alors ?
    - C'est plus détaillé, et avez-vous vu des images en écoutant la radio ? Et aussi peut-être que des gens qui n'écoutent pas la radio achèteront le journal, rien que pour votre chronique, Qwill.

    Qwilleran grogna. Pour sa chronique ? Nooon ! Pour la photo de lui qui paraissait le mardi et le vendredi que les groupies collaient dans un album plus que fourni de Qwillerans sur papier.


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  • Je ne comprends pas, je ne cherche plus à comprendre. Tout est trop dur. Le monde d'avant était nomal, mais tout a brusquement changé.

    Le peu que j'avais réussi à connaître du monde d'avant était perdu. Je n'ai plus ni le courage ni la force de recommencer. Je vous explique:

    Au cours d'une journée pluvieuse, je joue dans des flaques, même si j'ai douze ans. Je plonge le pied dans l'eau jusqu'au fond de la flaque, et je marche dans l'eau, quitte à attrapper un rhume.

    Mais soudainement, la flaque que je sonde perds son fond, et je sombre dans les méandres boueux d'un autre monde. C'était vendredi, Vendredi 13 du mois de Décembre. Dans mon monde, Décembre est le 13ème mois de l'année, l'année 1313, et Vendredi est le 13ème jour de la semaine. Et c'était la 13ème fois que le passage s'ouvrait.

    J'étais arrivé dans le 13ème monde de l'univers, celui où tous les malchanceux dans mon genre ont atterri.

    Car leur vie n'était pas une vie, seulement une succession d'occasions ratées.


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  • Un beau jour, alors que l'académie des Sciences de Lyon débat pour trouver un homme qui aille chercher un livre sacré en Inde, le capitaine Corcoran fait irruption dans la salle. Après avoir argumenté avec le président de l'assemblée, des bruits se font entendre. Corcoran explique que c'est son amie, Louison, qui s'impatiente. Cela finit par énerver le savant qui autorisa Corcoran à faire entrer Louison. Les scientifiques, apeurés par la tigresse qu'est Louison, confient la mission au capitaine. Corcoran et sa fidèle amie embarquent donc sur un bateau pour l'Inde. Arrivés là-bas, ils vont en direction de la capitale. Le roi et sa fille, Sita, les reçoivent. Corcoran découvre alors qu'une guerre contre les Anglais est engagée.

    Mais, en l'absence de Corcoran, de Louison et du Roi, Sita se fait capturer. Corcoran court la délivrer, et ils s'enfuient à cheval. Ils se cachent alors dans une case. Le siège des Alliés commence. Vers l'aube, le roi arrive avec ses troupes pour prêter main forte aux assiégés. Corcoran en prend la tête et combat jusqu'au dernier Anglais présent.

    Le colonel Barclays et le capitaine signent un pacte de paix. Corcoran se marie avec la belle et douce Sita, et devient à son tour roi de l'Inde.


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  • C'est l'histoire d'un homme tout à fait banal, qui possédait une magnifique maison blanche, au bord d'une rivière. Un jour qu'il  flânait le long du fleuve, il aperçut un bateau d'un blanc lumineux, semblable à celui de sa maison, qui revenait d'une expédition au Brésil. Sur le moment, il n'y fit pas attention.

    Quelques jours plus tard, il sentait dans sa chambre une présence. Le lendemain, alors qu'il se préparait à aller se coucher, il remarqua que sa carafe d'eau était pleine. Sur ce, il alla se coucher. Au matin, il s'aperçut avec horreur que la carafe était vide. Au début, il se crut somnambule. Il fit un autre essai avec une carafe d'eau, mais aussi avec une tasse de lait, dont il avait horreur. Puis, au fil des jours, il fut pris de folie, cette chose, ou plutôt, cet être, était invisible, et ne buvait que du lait ou de l'eau, ne touchant pas aux aliments solides.

    La folie dont il est atteint le ronge de l'intérieur, embrume son cerveau de pensées terribles, le pousse à surveiller chaque chose qu'il fait pour tenter de déceler cet être invisible. Chaque nerf de son corps est tendu à l'extrême. Ce n'est plus un homme, mais l'instinct sauvage qu'il avait jadis.

    N'y pouvant plus, il partit pour Paris, où à son grand étonnement il put enfin se reposer en paix. Quelques jours plus tard, la créature de ses pires cauchemars avait disparu, s'était envolée de son esprit. Pourtant, lorsqu'il rentra, il vit bien que son cocher était atteint du même mal que lui. La chose avait du se venger sur lui. Puis un détail lui revint, pendant qu'il lisait le journal, où était citée la terrible crise de démence qui s'emparait du Brésil. Le bateau blanc venait du Brésil, et l'être voyant une maison avait décidé de débarquer pour s'installer ?

    Le pauvre homme sombra alors dans une terreur folle, insondable. Il fit plusieurs allers-retours entre son domicile et Paris, fuyant ce fantôme maudit. Avant de devenir fou pour de bon, il entendit l'être prononcer son nom: le Horla.


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