• Le roi Arthur et le chevalier félon

    Girflet, le cœur brisé d’avoir perdu le roi, engagea des chevaliers pour parcourir la terre et les océans à la recherche de son roi tant aimé. Il leur fit jurer de ne revenir qu’avec le roi. Les chevaliers partirent. Des mois passèrent, mais aucun d’eux ne revint. Girflet se désolait, en perdait l’appétit, et rien ne pouvait le distraire de son chagrin.<o:p></o:p>

    Pendant que Girflet dépérissait, un chevalier au cœur noir et vil eut une idée des plus diaboliques. Il allait tuer le roi, du moins s’il le trouvait, et allait dire à Girflet que le roi, très malade, avait trépassé et sur son lit de mort, l’avait nommé Roi. Cet être avide de pouvoir trouva le roi, mais, au grand désespoir du chevalier, il était bien portant. Le félon essaya, de plusieurs manières, de tuer le roi, sans résultat. Il dut alors le provoquer en duel.<o:p></o:p>

    Arthur accepta sans rien dire. Il n’était pas de ces jeunes coqs qui se croyaient obligés de dire comment leur adversaire allait mourir. Les deux rivaux se préparèrent. Armure, heaume, épée, bottes, cotte de mailles, ils étaient prêts. <o:p></o:p>

    Ils se mirent en garde, et le duel commença. Le chevalier, pressé, multipliait les feintes, les coups et utilisa toutes ses bottes fourrées, sans résultat. Le roi parait chacune de ses attaques. Il le laissait s’épuiser petit à petit, et quand l’autre, essoufflé, baissa la garde, il se mit en action. Gauche, droite, son épée semblait avoir une vie propre. La lame argentée cognait dur sur l’épée rouillée de l’adversaire, et à chaque coup elle redoublait d’intensité. Au son rythmé des coups du roi, le chevalier faiblissait. L’autre feintait, attaquait, se fendait, le tout sans baisser la garde.<o:p></o:p>

    Puis le félon épuisé baissa sa garde, qu’il avait maintenue jusqu’ici. Le roi, adroitement, passa derrière lui et appuya son épée tranchante sur la jugulaire du traître.<o:p></o:p>

    L’autre, à genoux, implora son pardon, mais en vain. Arthur tua son rival, et quitta l’arène, où le sable se teintait lentement de rouge. Rouge sang.<o:p></o:p>


  • Commentaires

    1
    INCINNU
    Mercredi 12 Décembre 2012 à 15:36
    Bonjour,
    votre article et incomplet et merci pour le copier coller aller voir où vous l'avez prise j'en ai rajouter ! :) 
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