Si je le voulais,
Je pourrais te pousser,
Toi qui est en équilibre,
Instable, sur un seul pied.
Sauf que je ne le veut pas,
Ce n'est pas moi,
Ni assassin, ni meurtrier,
Car à jamais je le regretterais.
Des fois, je suis subjugée,
Par toi,
Des fois je suis aveuglée,
Par cette colère noire.
Il fut des fois où je t'ai haï,
Et d'autres adoré,
Mais là je suis,
Plutôt fachée.
Non pas que tu y sois pour quelque chose,
Mais je suis en colère,
Et à trop haute dose,
Il faut qu'elle se libère.
Je me venge sur toi,
Le seul que je peut atteindre,
Avec des mots, des phrases,
Des poèmes.
Alors je te le dis,
Mais n'écoute pas,
Je te déteste,
Je ne te supporte pas !
J'ai envie de te tuer,
De t'étriper, de t'égorger,
De te pousser,
De te faire tomber.
Plouf ! dans les crocodiles !
Il n'y a plus personne,
Plouf ! dans les crocodiles !
Et plus de Byron !
Je veux te faire du mal,
Je veut te porter,
Le coup fatal,
T'écrabouiller.
Et si tu ne comprends,
Toujours pas,
Je te poursuivrais maintenant,
ET TU TRéPASSERAS !
Mais tant qu'elle s'exprime ici, Byron ne risque rien, sauf te craindre, et devenir plus sage, peut-?e, pour ne plus provoquer ton courroux.
Ravie de t'avoir lue, ma grande
A bient?Bien ?oi, amicalement
MJ