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Ici il y a des textes et des jeux. Et svp mettez des commentaires pour que je puisse améliorer le blog. Merci et bon surf !!!
PS: Je ne l'ai pas marqué, mais, tous les textes ( à part les blagues et les extraits) sont de moi. SVP ne pas copier !
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Sur le toit de la voiture s'entassaient des valises, le vélo de Francine (ma soeur), la planche de surf de Justin (mon frère), mon skate, mon wave et d'autres choses appartenant au chef de la famille. Papa se hissa sur le toit, du moins comme il put et retira avec le plus grand soin du monticule un grand sac de toile grise, rond et plat. Les deux autres baillèrent. Moi, je n'en menait pas large. Mais qu'est-ce que c'était que ce truc ? Je n'avais pas vraiment le temps de me poser la question vu que nos parents nous appelaient pour enlever nos affaires du toit du véhicule. Mon skate en main, j'essayais quelques figures mais impossible de faire quoi que ce soit quand on est sur de la terre. Ah ! que la rampe de mon immeuble me manquait ! Je m'apprêtais à réessayer quand un plop, suivi d'un floushh, se fit entendre. Je me retournais et là, sur le toit de la voiture, une tente 5 places. L'arme secrète. Je n'avais pu essayer la tente l'année dernière vu que j'avais fait un super stage de skate et rollers. Et sincèrement, je ne voyais vraiment pas pourquoi la famille s'extasiait devant une pareille mocheté. Ils auraient mieux fait d'acheter une caravane et de me laisser repartir en stage. Pfff, et c'est reparti pour le camping foireux. Si on arrive à faire du feu, on en perd le contrôle (je le sais car la dernière fois qu'on a fait du feu la tente a cramé avec).
Souhaitez moi bonne chance, car ça va pas être une prtie de plaisir, et ça, c'est moi qui vous le dit.
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Ailleurs, au fin fond de l’univers, notre vision se transforme, et nous voyons ce que la Terre sera, ce que l’homme détruit peu à peu, en créant autre chose. Une sorte de miroir divinatoire en somme. Après quelques instants passés à contempler notre avenir, un léger « clic » se fait entendre, un capteur s’aperçoit de notre présence et nous voilà aspirés en pleine destruction de la Terre. Il y a une sorte de clair de terre au milieu de l’obscurité de la nuit, non pas crée par le soleil, mais par la gerbe de magma en fusion qui, tel un feu d’artifice, vient d’exploser au-dessus de nos têtes.
Tout d’un coup, comme si le fichier du temps n’était plus compatible avec l’ordinateur de notre vue, nous nous retrouvons 100 ans plus tard, sur une terre dévastée par la bêtise de l’homme. Comme le vaisseau spatial avait été téléporté en même temps que nous, nous eûmes l’idée de manipuler un humain de notre équipe pour recréer des gens qui pourront à leur tour avoir de brillantes idées pour reconstituer une terre pérenne, ne désirant plus vivre dans la crainte de l’autodestruction de notre fragile univers. Après maintes expérimentations, nous eûmes notre premier humain. Il était déjà adulte, et, enhardis par ces succès, nous fîmes d’autres représentants de ce qui serait bientôt la race humaine. Les clônes ne chômaient pas non plus, veillant à une reproduction plus naturelle de leur lignée.
Mais peu à peu, les radiations nucléaires nous revinrent, affectant les génomes des parents, affublant leurs enfants de membres en trop, de maladies proliférant telles des mauvaises herbes. Mais ce n’était pas tout, les gens ainsi que nous, commencèrent à enfler, à gonfler, notre peau se teinta de gris, de violet, de rouge-orangé, devint dure comme une carapace. La Terre se vengeait : elle recréait des dinosaures à partir de la matière que nous sommes, et, aussi sûr que deux et deux font quatre, la météorite allait nous détruire, rendant la Terre stérile de toute vie animale, et l’immense cycle du temps allait recommencer. Les singes évolueront, les humains redétruiront la Terre… Mais la Terre n’était pas éternelle, pensais-je, aussi, peut-être qu’au beau milieu de cette spirale infernale elle implosera, se disloquera en un millier de particules de poussière, et ce sera la renaissance du Big-Bang.
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Il était midi passé lorsque je pus enfin embarquer à bord de l'autobus de la ligne S. Je monte, je règle mon ticket et c'est alors que mon oeil est attiré par un individu à l'air passablement absent, emmanché d'un long cou, son Borsalino orné d'une cordelette. Je l'observe car je lui trouve une vague ressemblance avec l'une des cothurnes de mon arrière-grand-oncle Népomucène, quand soudain, il présente ses respects à son voisin. Je vous prie de m'excuser, monseigneur, dit'il, n'avez vous point remarqué, ajoute t'il, que, souligne t'il d'un ton plaintif, c'est la énième fois, bégaie t'il, que mon mocassin se retrouve sous le votre, conclut t'il. Ceci étant dit, se rengorgeant comme un cog de bruyère, il alla poser son auguste derrière sur le brocar doré et moelleux du siège numéro cinquante trois. Comme on poserait une vieille chaussure datant de l'avant guerre dans un musée d'art décoratif.
Plus tard dans la journée, alors que je me trouvais Cour de Rome, j'avisais notre gentleman en grande discussion avec un confrère. Très cher, lui fit remarquer ce dernier, ne serait il pas opportun, continua t'il, de remplacer ce bouton, ajoutait t'il, par un autre plus seyant sur votre redingote, termina t'il.
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